Abbaye de Noirlac
Vidéo de la semaine
Mapping-vidéo à l'abbaye de Noirlac - CCR
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Le Centre AudioVisuel des Dominicains de Haute-Alsace signe une création numérique pour l'abbaye de Noirlac, Centre Culturel de Rencontre situé à Bruère-Allichamps, près de Saint-Amand-Montrond, dans le Cher
Doucement l’automne s’installe et l’on retrouve pour la troisième année, ce rendez-vous avec l’abbaye, la nuit. Un moment particulier avec le monument qui se découvre autrement. Le public s’y retrouve, à la fois mis en appétit par les promesses artistiques et confiant comme un initié. Et la magie opère. L’abbaye s’embrase. Le geste musical et théâtral investit l’espace. Place au mystère…
A vingt heures, l’abbatiale devient un théâtre de lumières. Elles suivent un violon en chevauchant des gammes frénétiques. Puis, des flûtes virtuoses se mêlent aux nappes sonores électroniques et ouvrent des images virtuelles, volutes, fleurs géantes et calligraphies, dans une apothéose générée à l’infini.
A vingt et une heures, le public est guidé vers trois destinations : un dîner dans le chauffoir ; une création mise en lumière dans le dortoir des convers où un ensemble déflore les premières pages d’un projet musical en devenir ; un cinéma-concert dans le réfectoire des moines. Là, les facéties de Georges Méliès s’inventent une bande son avec un accordéon.
Au dehors, toute l’abbaye se visite, l’installation La Ruche à sons, et sur les murs du cloître, une féerie lumineuse qui transforme la pierre en tableaux fantastiques.
A minuit dans l’abbatiale, le rêve devient réalité. Pianos et toy piano jouent Erik Satie et John Cage, deux musiciens poètes. Flottant au-dessus du pianiste, une lune géante reçoit les reflets et les images d’une lanterne magique d’aujourd’hui. Les graphismes étranges, les sons balinais sortis d’un piano préparé, les ritournelles décalées… accentuent le mystère de cette nuit singulière passée à Noirlac.