Entouré des sublimes voix de l’ensemble féminin Les Balkanes, André Manoukian jette un regard sur l’histoire de son passé arménien, au plus proche de Anouch, sa grand-mère qui, en 1915 a vécu un exode à pied de plus de 1000 km… Anouch, en arménien, ça veut dire doux, sucré, à l’image de la musique sensible et chargée d’émotion de l’artiste.
Restauration sous les tilleuls - de 18h à 1h (réservation recommandée au 07 45 04 72 13 - laguinguette.gueb@gmail.com).
Lorsqu’on trébuche, pour se rattraper, on fait des petits pas. L’accident crée la danse. Les rythmes impairs « Alaturka », les notes frottées, les timbres d’Orient, les maqams dans un chatoiement festif de polyphonies bulgares, de chamane latine, de tablas indiens, de polyrythmies flamenco sur lesquels planent un duduk arménien, un sax lyrique et un violoncelle rêveur nous emmènent vers la seule folie qui vaille, entre la transe et la tranquillité. Depuis 10 ans, fidèle à la même équipe de musiciens, André Manoukian se ré-oriente sur une carte du tendre vers l’Arménie de ses ancêtres.
Durée : entre 1h20 et 1h30
Dans le cadre des Apéros AFTERWORK, un événement de la Ville de Guebwiller